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Aus der Zeitschriftforumpoenale 1/2021 | p. 1–1Es folgt Seite №1

2021: Das Jahr der StPO-Reform

Liebe Leserinnen, liebe Leser,

«Stell dir vor, die Strafprozessordnung wird reformiert – und niemand interessiert sich dafür.» Wie viele andere, wichtige Projekte auch, hat die anstehende Reform der Strafprozessordnung bisher, bedingt durch die Coronapandemie, nicht die Beachtung bekommen, die sie eigentlich verdient. Das durch eine Expertenkommission recht aufwändig vorbereitete Gesetzgebungsprojekt ist von einer amtsinternen Arbeitsgruppe in einigen, nicht unwesentlichen Punkten nochmals verändert worden. Dies gilt vor allem für das Teilnahmerecht, das im Vorentwurf «nur» eine gewisse Einschränkung erfahren sollte, das nun aber in der Fassung des Entwurfs zu einem Wahlrecht mutiert, im Sinne von «Tausche Teilnahme- gegen Schweigerecht».

Das Gesetzgebungsprojekt dürfte in der Frühjahrssession in den Räten beraten werden (zum Stand des Gesetzgebungsverfahrens vgl. den Gesetzgebungsbericht in diesem Heft, S. 77 f.). Der Vorentwurf und/oder der Entwurf sind bisher nur vereinzelt, an einigen wenigen Tagungen zum Thema geworden, was unter anderem wohl auch der Coronapandemie geschuldet ist, die derartigen Veranstaltungen einen Riegel vorgeschoben hat. Der Entwurf ist aber auch nur von einer überraschend kleinen Anzahl von Beiträgen aufgegriffen worden, wobei der Tenor der vorliegenden Stellungnahmen weitgehend kritisch ausgefallen ist.

Bemerkenswert ist, dass sich die Organisationen der Anwaltschaft im Gegensatz zu den Organisationen der Strafverfolger deutlich weniger für die in Aussicht genommene Umgestaltung der Strafprozessordnung zu interessieren scheinen, anders als z.B. für die Frage der Einbeziehung der Anwaltschaft in den Kreis derjenigen, denen spezifische Pflichten im Rahmen der Geldwäschereibekämpfung obliegen. Zu erwarten ist, dass sich hieran auch mit den Beratungen in den Räten nichts grundlegend ändern wird. Zwar sitzen in den Räten eine nicht unbedeutende Zahl von Anwälten; schon bei den Beratungen zur StPO und ZPO hatte sich aber gezeigt, dass das Interesse der Anwaltsparlamentarier deutlich stärker auf die ZPO fokussiert war als auf die StPO.

Mit dem, was im Frühjahr in Bern entschieden wird, werden wir dann einige Zeit leben müssen. Auch wenn man davon ausgehen kann, dass die Halbwertszeit der neuen Normen eher in Jahren als in Jahrzehnten zu berechnen sein wird: Es sollte uns alle interessieren, was da auf uns zukommt. In der Hoffnung, dass es kein böses Erwachen geben wird, wünsche ich Ihnen ein gutes und erfolgreiches Jahr 2021.

Wolfgang Wohlers

2021 : l’année de la révision du code de procédure pénale

Chères lectrices, chers lecteurs,

« Figure-toi, le code de procédure pénale sera révisé, et personne ne s’y intéresse. » À l’instar de nombreux autres projets d’importance, la prochaine révision du code de procédure pénale n’a pas reçu aujourd’hui – pandémie du coronavirus oblige – l’attention qu’elle mérite pourtant. Un groupe de travail interne à l’administration a modifié sur des points non négligeables l’avant-projet qu’une commission d’experts avait élaboré à grand renfort de moyens. Le principal amendement concerne le droit de participer à l’administration des preuves, que l’avant-projet avait « seulement » limité dans une certaine mesure et que le projet a converti en un choix alternatif dont les termes sont « j’échange le droit de participer contre celui de me taire ».

Les Chambres fédérales devraient débattre du projet durant la session de printemps (sur l’avancement de la procédure législative, cf. p. 77 s. du présent fascicule). À ce jour, seuls quelques rares congrès ont inscrit ponctuellement l’avant-projet et/ou le projet à leur programme ; l’explication réside sans doute pour partie dans la pandémie du coronavirus, qui a empêché la tenue de telles manifestations. Toutefois, le projet a aussi suscité un nombre étonnamment faible d’articles scientifiques, étant précisé que les prises de position se sont avérées largement critiques.

Il sied de relever que les organisations d’avocats, à l’inverse de celles qui fédèrent les autorités de poursuite pénale, semblent s’intéresser nettement moins au réaménagement du code de procédure pénale que cela n’est par exemple le cas pour l’intégration des membres du barreau au cercle des personnes soumises à des obligations spécifiques en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Les débats devant le Parlement ne devraient rien modifier à ce constat. Certes, de nombreux avocats siègent au sein des Chambres fédérales ; les délibérations relatives aux codes de procédure civile et pénale ont cependant déjà démontré que les avocats-députés ont porté au premier de ces textes un intérêt autrement plus grand qu’au second.

Nous serons condamnés à vivre un certain temps avec ce que Berne décidera au printemps. Même si l’on peut partir de l’idée que la durée de vie des nouvelles dispositions se calculera en années plutôt qu’en décennies, nous devrions tous être intéressés par ce à quoi nous serons confrontés. Dans l’espoir que nous échapperons à un réveil douloureux, je vous souhaite une bonne et fructueuse année 2021.