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Aus der Zeitschriftforumpoenale 1/2011 | p. 1–1Es folgt Seite №1

Liebe Leserinnen und Leser

Wenn Sie diese Zeilen lesen, ist die neue Strafprozessordnung bereits einige Wochen alt und es sollte sich gezeigt haben, dass mit diesem Gesetz durchaus gearbeitet werden kann, obwohl es natürlich auch in ihm Lücken und Unklarheiten gibt. In den letzten Wochen sind insbesondere zwei Problembereiche – bis hinein in die Tagespresse – diskutiert worden: Zum einen ging es um die Frage, wie – konkret: mit welchen Worten – Beschuldigte über das Recht auf Verteidigung zu belehren sind. Dass dies im Kanton Zürich im Vorfeld des Inkrafttretens der StPO zu einem öffentlich wahrgenommenen Problem eskaliert ist, steht ausser Frage. Die Praxis wird zeigen – so bleibt zu hoffen –, dass auch die vermehrte Inanspruchnahme von Verteidigungsrechten die Strafverfolgung nicht zum Erliegen bringt, sondern die möglichst frühe Mitwirkung der Verteidigung auch aus Sicht der Strafbehörden durchaus positive Seiten hat. Das zweite Problem, das uns in den letzten Tagen des vergangenen Jahres in Atem gehalten hat, war die Frage, ob mit dem Inkrafttreten der StPO die Praxis der polizeilichen Ermittlungen in Chatrooms mangels gesetzlicher Grundlage einzustellen ist. Nachdem sich der Bund und einige Kantone darauf beschränkt haben, sich den Ball gegenseitig zuzuschieben, stehen viele Strafbehörden hier nun tatsächlich vor der Situation, diese Art der Ermittlungen entweder einzustellen oder aber das Risiko zu laufen, dass die gewonnenen Erkenntnisse vor dem Hintergrund der Rechtsprechung des Bundesgerichts (vgl. Nr. 10 mit Anm. Sabine Gless) unverwertbar sind.

Es wird die Aufgabe der Praxis sein, diese und andere Probleme (zum Anwalt der ersten Stunde, vgl. Yvan Jeanneret S. 44) mit Unterstützung der Wissenschaft adäquaten Lösungen zuzuführen. Die Hauptlast wird hierbei zunächst einmal den kantonalen Strafbehörden zufallen. Damit nicht jede kantonale Strafbehörde bei jeder Problemstellung das Rad neu erfinden muss und damit die kantonal entwickelten Lösungen letztlich zu einer sachadäquaten und landesweit möglichst einheitlichen Praxis führen, soll die sich entwickelnde Praxis durch den Abdruck der kantonalen Entscheide (Strafbefehle eingeschlossen!) in dieser Zeitschrift dokumentiert und damit allgemein zugänglich gemacht werden. Vor diesem Hintergrund wiederholen wir gerne unseren Aufruf, der sich bereits im ersten Editorial dieser Zeitschrift findet: Stellen Sie uns Ihre Entscheide zur Verfügung, machen Sie diese Zeitschrift zu dem, was sie sein soll: ein Forum!

Chères lectrices et chers lecteurs

Lorsque vous lirez ces lignes, le nouveau code de procédure pénale aura déjà vécu quelques semaines et on aura sans doute pu constater qu’il est tout à fait possible de travailler avec cette loi, bien qu’elle comporte évidemment des lacunes et des zones d’ombre. Au cours des semaines passées, deux questions ont été plus particulièrement discutées, jusque dans la presse quotidienne. D’une part, il s’agissait de savoir comment – concrètement: avec quels mots – les prévenus doivent être informés de leurs droits de la défense. Avant même l’entrée en vigueur du CPP, cette interrogation a pris dans le canton de Zurich la dimension d’un problème appelant une prise de conscience collective. La pratique démontrera, il convient de l’espérer, que l’exercice accru des droits de la défense ne paralyse pas la poursuite pénale et que la participation la plus précoce possible de la défense présente au contraire des aspects positifs pour les autorités pénales également. D’autre part, la question s’est posée de savoir si la pratique des enquêtes de police au sein de forums de discussion, désormais privée de base légale sous l’empire du CPP, ne devait pas être abandonnée. Après que la Confédération et quelques cantons se sont bornés à se renvoyer la balle, de nombreuses autorités pénales se trouvent effectivement confrontées à un dilemme: renoncer à ce type d’enquêtes ou de prendre le risque de voir les éléments de preuve recueillis ne pas pouvoir être exploités, conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral (cf. n° 10 avec un commentaire de Sabine Gless).

Avec l’appui de la doctrine, il incombera à la jurisprudence d’apporter des réponses idoines aux problèmes susmentionnés, et à d’autres encore (à propos de l’avocat de la première heure, cf. Yvan Jeanneret p. 44). Dans un premier temps, l’essentiel de la charge reposera sur les autorités cantonales. Afin d’éviter que chacune d’entre elles ne doive réinventer la roue lorsque surgit une nouvelle interrogation, pour que les solutions développées dans les différents cantons façonnent à terme une pratique adéquatement fondée et aussi uniforme que possible, les prononcés correspondants (ordonnances pénales comprises!) trouveront une place dans nos colonnes et seront ainsi accessibles au plus grand nombre. Aussi renouvelons-nous l’appel qui figurait déjà dans notre premier éditorial: adressez-nous vos décisions, faites de cette revue ce qu’elle doit être, un forum!

Jürg-Beat Ackermann, Bernhard Sträuli, Wolfgang Wohlers