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De la revueforumpoenale 4/2010 | S. 201–201La page suivante est la201

Tout ressemblance avec des événements réels est délibérée

Chères lectrices, chers lecteurs,

Au volant de sa voiture, dont il vient de faire le plein dans une station-service annonçant un rabais de 3 ct/l (n° 43), X. s’enquiert par SMS (n° 41) de la santé d’une amie que les séquelles d’une chirurgie esthétique ratée font souffrir depuis plusieurs années (n° 32). Absorbé par la rédaction du message, X. coupe la priorité à un cycliste puis s’engage involontairement sur la voie d’accès à une autoroute; sitôt sa méprise constatée, il se range sur la bande d’arrêt d’urgence, enclenche la marche arrière et rebrousse chemin (n° 42, commenté par Hans Maurer). Devant un stop, X. retrouve le cycliste, qui se venge en détruisant le rétroviseur gauche du véhicule et s’éloigne à toutes pédales. Au prix de diverses violations du code de la route, il poursuit le vandale (Gerhard Fiolka/Philippe Weissenberger, p. 237) mais ne parvient pas à le rattraper. Fort énervé, il se précipite alors au poste de police le plus proche pour porter plainte; un gendarme commence par le ramener au calme en procédant à un contrôle d’identité en règle (n° 40). Lorsque X. comparaît devant le tribunal de district pour y répondre de ses infractions routières, le président – auteur d’une thèse remarquée sur la protection des intérêts fiscaux étrangers par le droit pénal suisse (Marc Jean-Richard-dit-Bressel, p.  243) et titulaire d’un MAS en criminalistique (Jürg Sollberger, p. 250) – l’invite à exposer sa situation économique. X. indique sous-louer des appartements meublés à des prostituées pour un loyer dépassant de 80% celui qu’il verse au propriétaire (n° 33); il précise que ses locataires n’ont aucune peine à payer parce qu’elles acceptent de fournir à leurs clients des prestations inusitées, rémunérées en conséquence (n° 34). Surchargé, le tribunal notifie son jugement 15 mois plus tard (n° 38, commenté par Daniel Rietiker): X. est condamné à 60 jours-amende de 200 francs chacun avec sursis pendant 2 ans, sous imputation de 10 jours de détention provisoire (n° 31) subie dans le cadre d’une autre procédure, avant que l’autorité n’ordonne un electronic monitoring à titre de mesure de substitution (n° 39, commenté par Jonas Weber).

Les questions soulevées par ce petit cas pratique vous intriguent-elles? Vous trouverez toutes les réponses souhaitées dans le présent fascicule de forumpoenale, et bien d’autres informations intéressantes encore. Bonne lecture!

Jede Ähnlichkeit mit wirklichen Ereignissen ist beabsichtigt

Liebe Leserinnen und Leser,

Nachdem X. an einer Tankstelle, welche einen Rabatt von 3 Rp./L anpreist, seinen Wagen vollgetankt hat (Nr. 43), schreibt er während dem Fahren eine SMS (Nr. 41), um sich bei einer Freundin nach deren Gesundheit – sie leidet seit Jahren unter den Folgen einer misslungenen Schönheitsoperation (Nr. 32) – zu erkundigen. Mit dem Schreiben der Nachricht beschäftigt, schneidet X. einem Fahrradfahrer die Vorfahrt ab und fährt ungewollt in eine Autobahneinfahrt. Als ihm sein Versehen bewusst wird, hält er auf dem Pannenstreifen an, legt den Rückwärtsgang ein und fährt rückwärts (Nr. 42, kommentiert von Hans Maurer). Bei einer Stopptafel begegnet X. wieder dem Fahrradfahrer, der aus Rache den linken Rückspiegel des Autos zerstört und die Flucht ergreift. Unter Verletzung verschiedener Verkehrsvorschriften verfolgt X. den Vandalen (Gerhard Fiolka/Philippe Weissenberger, S. 237), der ihm aber entwischt. X. eilt darauf sehr aufgeregt zum nächsten Polizeiposten um einen Strafantrag zu stellen. Dort bringt ihn ein Beamter zur Ruhe, indem er zunächst nach allen Regeln der Kunst eine Identitätskontrolle durchführt (Nr. 40). Als sich X. vor dem Bezirksgericht für seine Verkehrsdelikte verantworten muss, bittet ihn der Vorsitzende, Verfasser einer vielbeachteten Dissertation zum Schutz des ausländischen Fiskus’ durch das schweizerische Strafrecht (Marc Jean-Richard-dit-Bressel, S. 243) und Inhaber eines MAS in Kriminalistik (Jürg Sollberger, S. 250), seine wirtschaftlichen Verhältnisse darzulegen. X. gibt an, möblierte Wohnungen an Prostituierte unterzuvermieten und dabei einen Mietzins zu verlangen, der den eigenen um 80% übersteigt (Nr. 33). Er erläutert, seine Mieterinnen könnten den geforderten Preis leicht bezahlen, da sie bereit sind, ihren Freiern unübliche, entsprechend entlohnte Leistungen zu erbringen (Nr. 34). Das überlastete Gericht eröffnet sein Urteil 15 Monate später (Nr. 38, kommentiert von Daniel Rietiker): X. wird zu einer bedingten Geldstrafe von 60 Tagessätzen zu je CHF 200.– Franken verurteilt; die in einem anderen Verfahren erstandene, später durch ein electronic Monitoring abgelöste Untersuchungshaft (Nr. 39, kommentiert von Jonas Weber) von 10 Tagen wird auf diese Strafe angerechnet (Nr. 31).

Wecken die von diesem kleinen Fall aufgeworfenen Fragen Ihre Neugier? Alle Antworten, nebst weiteren interessanten Informationen, finden Sie in diesem Heft von forumpoenale. Wir wünschen eine aufschlussreiche Lektüre!

Jürg-Beat Ackermann, Bernhard Sträuli, Wolfgang Wohlers